Du 26 au 27 janvier 2017, les différents comités de pilotage du projet Maladies Infectieuses (MI) se sont réunis au Centre DHI, à Ouagadougou afin d’évaluer la mise en œuvre du projet et proposer des actions pour consolider les acquis.
La rencontre nationale des comités de pilotage diocésains a lieu du 26 au 27 janvier 2017 à Ouagadougou, au Centre DHI. Elle a regroupé les Comités de Pilotage (COPIL) diocésains et le COPIL national. Elle s’est donné pour objectif principal de faire le bilan de la mise en œuvre du projet. En termes d’objectifs spécifiques, la rencontre a permis de :
- Effectuer un bilan exhaustif faisant ressortir les acquis et les insuffisances des volets techniques et financiers de la mise en œuvre du projet ;
- Analyser la performance des différents intervenants à travers le niveau d’atteinte des indicateurs et la qualité des données ;
- Exposer et discuter des difficultés rencontrées au cours des deux années passées;
- Formuler des recommandations pour une mise en œuvre efficace et efficiente et une consolidation des acquis.
La rencontre était animée par le Coordonnateur du Projet MI, Dr Pierre KABORE, et a connu la participation du Secrétaire Général Adjoint (SGA), Simon GNIMINOU, du Responsable de Suivi Evaluation du projet, Gaétan ROAMBA et du Chef de Département Solidarité Humaine (DSH), Rita ZOUNGRANA, de l’OCADES Caritas Burkina. D’entrée de jeu, le SGA a souhaité la bienvenue à l’ensemble des représentants des Secrétariats Exécutifs Diocésains (SED) qui se sont mobilisés pour prendre part à cette rencontre. Il a aussi traduit ses sentiments de reconnaissance à l’ensemble des acteurs engagés dans la mise en œuvre du projet MI. Les travaux de la rencontre se sont déroulés à travers des exposés, suivis de séances de questions-réponses et de travaux de groupe.
En ce qui concerne le bilan programmatique des activités, c’est le Dr Pierre KABORE qui a présenté l’état de réalisation des activités prévues et les résultats atteints. L’on retient que 23 structures sanitaires et 70 écoles ont bénéficié d’infrastructures et d’équipements nécessaires pour prévenir et lutter efficacement contre les maladies infectieuses. Le bilan à mi-parcours présente des résultats très satisfaisants aussi bien sur le plan technique que financier. En effet, les centres de santé ont été équipés en kits de fabrication d’eau de javel, kits de fabrication de savon liquide, de matériels de traitements des déchets biomédicaux, les capacités de 43 responsables sanitaires ont été renforcées sur le thème de la bonne gouvernance, 43 agents de santé sont capables de fabriquer de l’eau de javel, 23 structures sanitaires ont reçu des dotations en kits d’urgence, etc. En outre, ils ont bénéficié de forages, de château d’eau et de latrines. Au niveau scolaire, 62 enseignants et 141 mères éducatrices ont été sensibilisées et formés sur les maladies infectieuses, plus de 3000 élèves ont bénéficié de séances de sensibilisation sur les maladies infectieuses liées à l’insalubrité, 14 théâtres participatifs ont été représentés, etc.
A travers les travaux de groupe, les participants ont identifié les différents aspects à améliorer et ont proposé des actions prioritaires sur lesquelles l’ensemble des acteurs vont travailler jusqu’à la fin du projet. Ils ont recommandé entre autre d’améliorer la communication avec l’ensemble des acteurs du projet, de recenser les besoins réels des écoles en ce qui concerne les primes d’encouragement, de faire bénéficier le projet à d’autres structures confessionnelles et aux structures publiques, d’inviter les enseignants et les agents de santé bénéficiaires à partager leurs expériences avec les autres, etc.
Le projet intitulé « Contribution au renforcement des capacités des structures sanitaires et scolaires dans la lutte contre les maladies infectieuses au Burkina Faso » couramment appelé projet Maladies Infectieuses (MI) a démarré en janvier 2015 et prends fin le 30 Juin 2017. Le projet est cofinancé par Misereor et Kinder Mission. Son budget global s’élève à environ un (01) milliard de francs CFA.
K.B.