Face à la crise sécuritaire et humanitaire persistante, l’OCADES Caritas Burkina continue d’adapter et de renforcer ses actions pour répondre aux besoins des populations affectées. Aussi, consciente que les souffrances des communautés vont bien au-delà des besoins matériels, l’organisation met aujourd’hui un accent particulier sur une dimension souvent invisible mais essentielle : la santé mentale et le soutien psychosocial.
Du 28 au 30 avril 2025, une session de renforcement de capacités s’est tenu à Ouagadougou, au profit des membres du réseau OCADES Caritas Burkina. Organisée par le Secrétariat Général dans le cadre de la mise en œuvre de son Plan stratégique 2025–2030, elle visait à doter les acteurs de terrain des outils nécessaires pour mieux accompagner les populations en détresse psychologique.
L’ouverture officielle de l’atelier a été présidée par M. Simon Gniminou, Secrétaire Général adjoint de l’OCADES Caritas Burkina. Dans son allocution, il a souligné l’importance d’intégrer le soutien psychosocial dans toute réponse humanitaire, rappelant que la dignité humaine ne peut être restaurée sans une attention portée à l’équilibre mental et émotionnel des personnes affectées.
Pendant trois jours, les coordonnateurs, les chargés de projets humanitaires et points focaux VBG (violences basées sur le genre) et protection ont été formés sur les fondamentaux de la santé mentale, la gestion du stress, l’accompagnement psychosocial de base et la communication non violente. La formation a été assurée par M. Diguemdé Dieudonné, chargé de projet au Secrétariat Général.
À travers cette initiative, l’OCADES réaffirme son engagement à offrir une réponse humanitaire intégrale, qui prend en compte les réalités psychiques des personnes déplacées, traumatisées ou en situation de grande précarité. Un pas de plus vers une solidarité plus humaine, plus attentive, et plus durable.
DAYAMBA B. Bénédicte,
Chargée de Communication
