03 février 2014. Dans la matinée, la délégation de la CFGB a une séance de travail au millenium challenge corporation (MCC) et à l’office de développement évangélique (ODE). Dans l’après midi, elle se rend au marché de Gounghin et dans des familles à Pissy pour apprécier le niveau de vie des populations.
Dans la famille KABRE par exemple, le quotidien rime avec pauvreté. Le mari est cordonnier et la femme tisseuse. Mais les maigres revenus ne permettent pas de subvenir aux besoins de la famille. La famille, vivant dans la précarité, se contente parfois d’un ou de deux repas par jour.
La famille voisine n’est pas mieux lotie. Faute de moyens, l’un de leurs garçons qui est au lycée ne pourra plus poursuivre ses études. La maman, la soixantaine sonnée, lance : « La scolarité coûte très chère. Nous n’avons plus d’argent pour y faire face. L’année dernière, il a été soutenu par un proche. Cette année, nous ne savons plus si cette générosité va continuer. C’est dur pour nous. »
A l’instar de ces familles, ils sont des millions de burkinabè à vivre en dessous du seuil de pauvreté, c’est à dire avec moins d’un dollar par jour. Les membres de la délégation on constaté de visu les manifestations de la pauvreté.
A leur retour, ils ont échangé avec le Secrétaire Exécutif National de l’OCADES Caritas Burkina, le Père Isidore OUEDRAOGO sur les principaux défis du Burkina Faso en matière de sécurité alimentaire et sur les stratégies à développer pour renforcer la résilience des populations. Ils apprécient le travail déjà abattu par l’OCADES Caritas Burkina et sont disposés à œuvrer à la consolidation du partenariat entre l’OCADES Caritas Burkina et la CFGB.
Arsène Flavien BATIONO