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Clôture du projet PI/SAME-PROTECTION : un souffle d’espoir et de résilience pour les communautés de Bomborokuy - Ocades Caritas Burkina

Clôture du projet PI/SAME-PROTECTION : un souffle d’espoir et de résilience pour les communautés de Bomborokuy

Nouna a abrité, ce mardi 7 octobre 2025, l’atelier de clôture du Projet Intégré de Sécurité Alimentaire, Moyens d’Existence et Protection (PI/SAME-PROTECTION), mis en œuvre par l’OCADES Caritas Burkina/Nouna avec l’appui du Fonds Humanitaire Régional pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre (FHRAOC). L’événement a réuni les autorités administratives, les services techniques déconcentrés, les partenaires, les représentants communautaires ainsi que de nombreux bénéficiaires venus témoigner de l’impact du projet dans leurs vies.

Un projet centré sur la dignité et la solidarité

Dans son mot de bienvenue, Mgr Guy Mukasa Sanon, évêque du diocèse de Nouna et président du Conseil de gestion de l’OCADES Nouna, a exprimé sa gratitude envers l’ensemble des partenaires et participants. Il a rappelé la vision du projet : « restaurer la dignité des ménages déplacés internes et des familles d’accueil les plus affectées par la sévérité des besoins humanitaires ».

Mgr Guy Mukasa Sanon, évêque du diocèse de Nouna

Il a aussi salué la portée humaine du projet, qui a su combiner aide alimentaire, relance économique et cohésion sociale. « Chaque ration, chaque appui, chaque accompagnement psychosocial a porté en lui un message fort : tu comptes, tu n’es pas oublié », a-t-il souligné, invitant à poursuivre cet élan de solidarité au-delà du projet.

Des résultats concrets et durables

En douze mois de mise en œuvre, les actions du projet ont permis d’obtenir des résultats significatifs :

500 ménages, dont 400 personnes déplacées internes (PDI) et 100 ménages hôtes, ont bénéficié d’une assistance alimentaire composée de 150 kg de riz, 150 kg de maïs, 75 kg de haricots, 15 litres d’huile et 3 kg de sel en trois tours de distribution.

8 groupes CECI ont été créés, mobilisant plus de 400 femmes et générant une épargne collective de plus de 3 millions FCFA en seulement cinq mois.

5 coopératives ont vu le jour autour d’activités génératrices de revenus, renforçant ainsi l’autonomie économique des ménages.

Trois associations locales ont été mobilisées pour mener des actions de sensibilisation contre les violences basées sur le genre.

Plus de 90 femmes survivantes de VBG ont bénéficié d’une écoute, d’un soutien psychologique et d’orientations appropriées.

Des journées communautaires ont été organisées pour renforcer la paix, la cohésion sociale et le vivre-ensemble.

Enfin, 319 arbres ont été plantés, contribuant à la préservation de l’environnement et à la résilience climatique des communautés.

Ces résultats traduisent la pertinence du projet et la force de l’engagement collectif entre les acteurs communautaires, institutionnels et humanitaires.

Un engagement collectif salué par les autorités

Représentant le Haut-Commissaire de la province de la Kossi, le Secrétaire général de la province, M. Firmin BASSOLET a, dans son allocution, félicité l’OCADES Nouna et ses partenaires pour les résultats atteints malgré un contexte sécuritaire et humanitaire difficile.

Il a encouragé les communautés à poursuivre les initiatives de paix et de cohésion sociale amorcées par le projet, avant d’exhorter à une meilleure coordination des actions humanitaires pour un impact durable.

M. Firmin BASSOLET, Secrétaire général de la province de la Kossin

 

Un mot de clôture empreint de gratitude

En clôturant les travaux, l’abbé Sébastien SANOU, Secrétaire exécutif diocésain de l’OCADES Nouna, a exprimé sa profonde reconnaissance au partenaire FHRAOC pour la confiance renouvelée et le soutien constant.

Il a également remercié les services déconcentrés et la délégation spéciale de Bomborokuy et les bénéficiaires pour leur collaboration active, rappelant que le succès du projet repose avant tout sur la participation communautaire.

« La clôture d’un projet n’est pas une fin, mais un point de départ vers de nouvelles dynamiques locales. Nous espérons que les acquis seront consolidés, les bonnes pratiques pérennisées et que les acteurs locaux continueront à porter haut les valeurs de protection, d’équité et de solidarité », a-t-il conclu.

Abbé Sébastien SANOU, Secrétaire exécutif diocésain de l’OCADES Nouna

Des vies transformées : témoignages de bénéficiaires

Lydie Traoré, bénéficiaire en vivres et d’un kit de couture, raconte :« Ce projet m’a beaucoup soulagé car j’ai reçu des vivres.  Grâce au kit reçu, j’ai pu relancer ma petite activité de couture. Aujourd’hui, je parviens à subvenir à mes besoins et à ceux de ma famille ».

 

           Lydie Traoré   

    Pour Etienne DAKUYO, bénéficiaire du volet aide alimentaire, le soutien de l’OCADES a été un véritable soulagement : « Nous avons traversé des moments très difficiles. Les vivres reçus ont permis à ma famille de tenir pendant la période de soudure. Au-delà des vivres, c’est le sentiment d’être soutenu qui nous a le plus marqué. »

                                                                                                                            Etienne DAKUYO

Cap sur la durabilité

Tout au long de la journée, les participants ont identifié les défis rencontrés et formulé des recommandations pour renforcer la durabilité des acquis. Des échanges fructueux ont porté sur la cohésion sociale, la résilience économique et la continuité de la protection communautaire.

L’atelier s’est achevé dans une ambiance de fraternité et d’espérance, marquant non pas la fin d’un projet, mais le début d’un engagement renouvelé pour le bien-être des communautés de la Kossin.

 

KY Rose Arlette Cissima

Chargée de communication, plaidoyer et mobilisation des ressources

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