Dans le cadre du projet « PROTECT » – Protection et appui multisectoriel aux personnes affectées par la crise humanitaire dans les régions du Nord et de la Boucle du Mouhoun, 400 anciens ménages PDI et ménages hôtes vulnérables ont reçu une aide alimentaire pour améliorer leur quotidien. Cette activité s’est tenue les 3 et 4 octobre dernier dans la commune de Nouna.
La cérémonie officielle, organisée au Centre d’Éducation et de Loisirs pour la Paix et la Cohésion Sociale (CELPAC) de Nouna, a débuté par une prière, sous la présidence de Monsieur Alassane KAGONE, Directeur provincial de l’action humanitaire, et l’Abbé Sébastien SANOU, Secrétaire Exécutif Diocésain de Nouna, accompagnés de plusieurs autorités locales et acteurs communautaires.
Un appui essentiel pour renforcer la résilience
Le projet « PROTECT », porté par l’OCADES Caritas Burkina avec le soutien de la Coopération Autrichienne au Développement (ADA) et de Caritas Autriche, vise à apporter une réponse concrète aux défis humanitaires auxquels font face les populations les plus vulnérables de la région. Dans son allocution d’ouverture à la rencontre, l’Abbé Sébastien SANOU, a souligné l’importance de l’autonomisation des bénéficiaires. Il a encouragé ces derniers à s’impliquer activement dans les activités génératrices de revenus (AGR), un pilier du projet visant à favoriser l’indépendance économique à long terme.
Le Directeur Provincial de l’action humanitaire de la province de la Kossi, Monsieur Alassane KAGONE a rappelé quant à lui, l’ampleur des besoins dans la province de la Kossi, notamment dans la ville de Nouna qui accueille un grand nombre de déplacés internes. « Malgré les efforts continus, les défis demeurent immenses. Il est crucial que les bénéficiaires utilisent cette aide de manière responsable et s’engagent pleinement dans la dynamique du projet », a-t-il déclaré.
Des sensibilisations pour une gestion optimisée de l’aide
Après la remise symbolique des kits alimentaires, des séances de sensibilisation ont été organisées à l’intention des bénéficiaires, dans les langues locales (dioula, bwamou et dafing), afin d’assurer une meilleure compréhension des mécanismes du projet. Parmi les thématiques abordées : la gestion des plaintes et feedbacks, les violences basées sur le genre (VBG) et la bonne utilisation de l’aide alimentaire. Les responsables ont mis en garde contre la vente de l’aide reçue, tout en insistant sur une distribution équitable au sein des ménages.
Les kits étaient composés d’un sac de riz étuvé de 50 kg, d’un sac de 50 kg de maïs, d’un bidon d’huile de 5L et d’un sachet de sel de 3 kg.
BARRO/OUEDRAOGO K. Emilie
Chargée de Communication, Plaidoyer et Mobilisation des Ressources
