Les membres de l’Equipe du « Projet d’aide d’urgence pour les personnes déplacées et les familles d’accueil dans les régions du Centre-Nord, de la Boucle du Mouhoun et de l’Est du Burkina Faso (MAE) », ont vu leurs connaissances renforcées sur les Violences Basées sur le Genre (VBG), la Prévention de l’Exploitation et des Abus Sexuels (PEAS) et la Norme Humanitaire Fondamentale de Qualité et de Redevabilité (NHFQR). C’était dans le cadre d’un atelier initié par le Secrétariat Général de l’OCADES Caritas Burkina du 03 au 04 juillet 2024, au Centre Africain de Formation et de Recherche sur le Développement Humain Intégral (CARFDHI).
Le phénomène des VBG est de plus en plus répandu et impacte de plus en plus de personnes dans notre contexte actuel d’insécurité. C’est pourquoi il est essentiel de sensibiliser et de former les intervenants du projet « MAE » sur les VBG et la PEAS. Les apprenants ont donc approfondi leur compréhension des concepts fondamentaux liés à ce phénomène, et appris à distinguer les diverses formes de violences qu’elles peuvent impliquer.
En outre, ils ont étudié leurs répercussions sur les survivantes, ainsi que les mesures de prévention efficaces de l’exploitation et des abus sexuels. Les principes fondamentaux de la PEAS, qui incluent la confidentialité, la sécurité et la dignité des personnes concernées, ont également été abordés lors de cette formation.
Les participants ont été encouragés à appliquer lesdits principes dans leurs interventions et à promouvoir un environnement sûr et respectueux afin réduire au maximum les risques d’Exploitation et les Abus Sexuels. Enfin, l’équipe du projet a été formée sur les normes humanitaires, en particulier la Norme Humanitaire Fondamentale de Qualité et de Redevabilité.
Cela va favoriser l’amélioration de la qualité et de l’efficacité de l’assistance fournie par OCADES Caritas Burkina, et faciliter la responsabilité envers les communautés et les bénéficiaires.
À la fin de cet apprentissage, les intervenants affirment avoir acquis des connaissances essentielles pour combattre ce fléau. Ils ont cependant estimé que la durée de la formation était insuffisante pour couvrir tous les aspects.
DAYAMBA B. Bénédicte
Responsable du service communication
Plaidoyer et mobilisation de ressources