Samedi 18 janvier 2020, Mgr Gabriel SAYAOGO précédemment Evêque de Manga a été nommé Archevêque de Koupéla. Il remplace à ce poste Mgr Séraphin François ROUAMBA, Archevêque Émérite dont le Saint Siège a accepté la renonciation au gouvernement pastoral, admis à la retraite.
La cérémonie de prise de possession canonique du Siège épiscopale de l’Archidiocèse de Koupéla par Mgr Gabriel SAYAOGO est intervenue le samedi 18 janvier 2020. En effet, cette cérémonie a connu la présence de tous les Archevêques et Evêques de la Conférence Episcopale du Burkina et du Niger, des nombreuses autorités civiles, militaires, paramilitaires, coutumières et religieuses, de milliers de fidèles catholiques et des amis de l’Eglise Catholiques, venus de l’intérieur et de l’extérieur du pays.
Avant la procession d’entrée, le Nouvel Archevêque accueillie par son prédécesseur avec de l’eau dans une calebasse en référence à la tradition et culture moaga. La deuxième étape de l’accueil a consisté à embrasser un crucifix que lui a présenté le Curé de la Paroisse Cathédrale de Koupéla.
Une fois cela terminée, on pouvait passer à la célébration eucharistique proprement dite. Il faut noter que pendant la célébration, il a été demandé au chargé d’affaires de la nonciature apostolique, Don Luca CAVEADA de présenter la bulle de nomination au collègue des consulteurs présents et à l’Assemblée avant d’en faire la lecture. Après quoi, le Nouvel Archevêque a été installé sous les ovations de l’assemblée.
Pour les fidèles chrétiens de Koupéla, ce fut une journée pleine d’émotions et elle restera inoubliable dans les mémoires. Profitant de l’occasion, Mgr Sawadogo a lancé un appel à la cohésion sociale des fidèles. « Travailler dans la concertation, dans l’unité et dans la cohésion. Car, c’est de cette manière que nous pourrons construire le règne de Dieu au milieu des hommes ».
Le troisième évêque et deuxième Archevêque de Koupéla, en se référant aux textes liturgiques du jour, a tenu à rappeler que la royauté vient de Dieu et l’autorité de l’élu n’est enracinée que dans la volonté et le destin de Dieu. Par conséquent, la mission qui lui est confiée en ce grand jour, ne sera en aucun cas, un rite exotérique et mystérieux. A l’entendre, il ne s’agit pas non plus d’une prestation de serment sur une Constitution devant de grands chanceliers ou de gardes des sceaux. C’est plutôt, par une rencontre toute humaine, par la parole franche échangée entre deux personnes devant un repas.
En outre, par « Au nom de Jésus », l’élu du jour a exhorté le Seigneur Jésus de fortifier la foi des fidèles. En conclusion « En dehors de Jésus, il ne voit aucun signe. Alors, il l’invite à ce qu’il nous aide à prendre conscience de la notion, du sens de l’Eglise et ainsi nous pourrons construire cette Eglise et permettre à celle-ci d’apporter sa pierre dans la construction de la société ».
Textes rassemblés par Edwige ILBOUDO
Stagiaire