Du 22 au 23 novembre 2016 l’OCADES CARITAS Burkina a tenu une rencontre avec ses partenaires techniques et financiers, sous la présidence de Mgr Paul Ouédraogo Président de la conférence épiscopale et archevêque métropolitain de Bobo-Dioulasso, au Centre Africain de Recherche et de Formation en Développement Humain intégral (CARFDHI). Il avait à ses côtés, Mgr Justin Kientega, évêque de Ouahigouya et président de l’OCADES CARITAS Burkina et de M. Albert Mashika, Secrétaire Exécutif de Caritas Africa. La rencontre a également connu la présence de son Eminence le cardinal Philippe OUEDRAOGO, des évêques du Burkina et de leurs secrétaires exécutifs diocésains, des responsables d’institutions d’Eglise, du ministère de l’économie, des finances et du développement ainsi que du secrétariat permanent des ONG, (SPONG). Au compte des partenaires présents à Ouagadougou, notons : le Secours Catholique, Misereor, Chrétiens pour le Sahel, Caritas Espagne, Caritas Italiana, CRS Burkina, Terre de Hommes, Manos Unidas, la Fondation jean Paul II pour le Sahel, la Fondation Ditumba, Light for the World, la Fondation Liliane, Mouvement Shalom, et Relais Burkina.
Autour du thème, Témoins de charité, artisans de la paix », ces différents acteurs ont réfléchi sur leurs actions et décidé ensemble des formes et moyens de réponses appropriées à apporter aux populations dont les attentes sont très fortes, en cette période post-insurrection. De leurs réflexions, se dégagent les constats suivants :
- Un tissu social peu évolutif marqué par des inégalités,
- Un système productif inadapté aux besoins;
- Un système de gouvernance peu performant pour relever ces défis,
- Une menace sécuritaire diffuse,
- Une monté de l’extrémisme religieux et du fondamentalisme.
Si l’État ne peut apporter de réponse satisfaisante à ces besoins, les partenaires ont, comme eu un aveu d’impuissance de leur côté, confrontés qu’ils sont aussi aux contraintes suivantes :
- La réduction des financements eu égard à la forte dépendance vis-à-vis des gouvernements, des pays donateurs,
- La réduction des appuis institutionnels pour consacrer l’essentiel des ressources à la mise en œuvre des activités,
- Le redéploiement de certains partenaires dans des zones spécifiques du pays.
Malgré tout, l’horizon reste ouvert. Car les partenaires envisagent accompagner et soutenir l’OCADES Caritas Burkina à travers le financement de ses projets, l’élaboration d’un plan d’action en réhabilitation à base communautaire et la mobilisation des communautés pour une meilleure prise en compte des préoccupations du Burkina Faso dans la mobilisation des ressources.
Plusieurs recommandations ont conclu cette rencontre de partenariat de l’OCADES dont le coordonnateur régional de CARITAS Afrique Albert Mashika, sollicite la participation à la construction et à la consolidation du réseau CARITAS Afrique compte tenu du « niveau de sa croissance sur le plan institutionnel et plan organisationnel » afin de permettre aux autres CARITAS plus fragiles en Afrique de se développer et à se professionnaliser parce que le service de la charité dans l’église doit se faire de manière professionnelle comme cela se fait ici au Burkina »
Et pour joindre l’utile à l’agréable, une soirée gala bien rythmée par plusieurs sonorités du Burkina a été offerte par l’OCADES Caritas Burkina aux partenaires et aux participants.
AB Paul G. DAH