Le Discours de Mgr Paul OUEDRAOGO, Président de la Conférence Episcopale Burkina-Niger a été livré par son représentant, Mgr Séraphin François ROUAMBA, Archevêque de Koupéla.
Excellences
Distingués invités en vos rangs, grades et titres respectifs
Mesdames et Messieurs
Je joins également ma voix à celle de Mgr Justin pour saluer à sa juste valeur la signature de cette convention. L’Eglise est Une. Il est donc tout à fait merveilleux de voir les Caritas mutualiser leurs efforts pour le développement humain intégral. Félicitations et pleins succès à OCADES Caritas Burkina et à CRS Burkina.
En ce jour, nous sommes heureux de lancer en votre présence, la campagne de souscription pour l’appui aux études supérieures et à la formation professionnelle des jeunes filles. La finalité de cette initiative de l’OCADES Caritas Burkina, c’est de contribuer à réduire les disparités de sexe dans l’accès des jeunes aux études supérieures et à la formation professionnelle au Burkina Faso.
L’éducation, comme vous le savez, est un élément moteur du développement humain. Elle permet de développer les potentialités physiques, intellectuelles, morales, spirituelles, psychologiques et sociales de l’être humain en vue d’assurer sa socialisation, son autonomie, son épanouissement et sa participation au développement économique, social et culturel.
Au Burkina Faso, cette éducation n’est pourtant pas encore une réalité pour de nombreuses filles. Selon les statistiques du ministère des enseignements secondaire et supérieur (MESS), en 2011, au total, 60 998 étudiants dont 1/3 de filles, étaient inscrits dans les structures d’enseignement supérieur, répartis à raison de 78 % dans le public et 22% dans le privé. Cette même année, les diplômés avaient un visage masculin à 73% contre 27% de filles.
Cette disparité est également lisible dans le taux brut de scolarisation au supérieur où seulement 2 filles sur 100 contre 5 garçons sur 100 ayant entre 18 et 24 ans sont inscrites dans les universités. Parmi les facteurs explicatifs de cette situation, figurent la pauvreté, les grossesses non désirées ou précoces, le mariage forcé,… C’est dire l’ampleur des efforts à mener.
C’est dans ce contexte que l’OCADES Caritas Burkina lance le fonds d’appui aux études supérieures et à la formation professionnelle des jeunes filles. Cette opération de souscription pilotée par le Département « Femme, Jeunesse et famille » de l’OCADES Caritas Burkina et à laquelle nous sommes invités, s’inscrit dans ce cadre.
A travers ce fonds, nous voulons contribuer à accroître le taux d’accès des jeunes filles en difficultés, aux études supérieures et à la formation professionnelle en leur octroyant des bourses d’étude et en les accompagnant pour favoriser leur réussite.
Contribuons alors à la dimension de notre cœur. Par notre générosité, nous entrons dans une chaine de solidarité qui permettra à des milliers de jeunes filles de réaliser leurs rêves et d’être des modèles, des valeurs sûres pour le développement socio-économique du Burkina Faso.
Puisse le Seigneur nous bénir et bénir cette initiative afin qu’elle porte du fruit et du bon fruit ! Merci de votre générosité sans cesse renouvelée. Sur ce, je déclare solennellement lancée la campagne de souscription pour l’appui aux études supérieures et à la formation professionnelle des jeunes filles.
Je vous remercie
