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Sauvons nos terres pour améliorer la résilience aux chocs climatiques - Ocades Caritas Burkina

Sauvons nos terres pour améliorer la résilience aux chocs climatiques

En vue de mieux protéger et restaurer les terres dégradées dans six villages de sa zone d’intervention, le Secrétariat Exécutif Diocésain (SED) de l’OCADES Cariats Burkina à Fada a organisé deux sessions de formation  sur le compostage en tas et la confection de  cordons pierreux.  Ce sont au total 60 producteurs dont 24 femmes provenant des villages de  Namoungou, Noarangou, Bersaga, Komadougou, Boudangou et Tankilounga qui ont pris part à ces formations. La mise en œuvre de cette activité s’est faite grâce à l’appui financier de CCFC. C’était du 20 au 21  et du 24 au 25 mai 2017, en prélude à la commémoration de la journée mondiale de l’environnement (JME).

AA  ZZZZ

Au cours de ces sessions de formation, les participants ont acquis des connaissances sur:

  •  Les manifestations de l’érosion;
  • Les différentes techniques de lutte contre l’érosion;
  • L’utilisation du niveau à eau et du triangle à pente;
  • La technique de confection d’un cordon pierreux ;
  • La technique de compostage en tas.

La technique de compostage en tas est une technique de production de la fumure organique bien décomposée à l’air libre sans recours au creusage de fosses. Cette technique regorge de multiples avantages à savoir la réduction du coût de production, la réduction de l’effort physique et de l’utilisation des engrais chimiques qui   acidifient les sols, la meilleure implication de la femme dans la production de la fumure, la réduction de l’agressivité sur l’environnement…

Le constat est qu’il y a une réelle prise de   conscience des populations sur les effets des changements climatiques. En témoignent les multiples efforts consentis pour la      restauration des sols. « Nos sols ont besoin d’être     protégés au même titre que nos enfants, sinon ils tomberont gravement malades et peuvent même en mourir.», telle est la déclaration de NADJOARI Jicediba, cultivateur dans le village de Noarangou lors du diagnostic sur les risques de catastrophes.

Landry Yadgo

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